lundi 17 avril 2017

Petites exposés : Les mouvements dans l'histoire des Arts

Voir la proposition de départ ici : http://arsalive.blogspot.fr/2017/02/petits-exposes-serie-iv.html
  • Qu’est-ce qui pour moi est un mouvement, un genre en arts plastiques.
  • Le mouvement, le genre choisi en lui-même : quand, qui, quoi, où ? Bien séparer les faits du jugement en provenance des textes et références utilisées.
  • Les prolongements éventuels du genre étudié dans l’activité artistique actuelle, comme processus de travail ou comme référence, source d’inspiration.
  • Bien citer les sources documentaires références.
  • Restitution croquis, collages, images, ... sans texte + oral de 5 mn
Petites exposés : Les mouvements dans l'histoire des Arts 

Bad painting par Lucie --------------------------------
Un mouvement est pour moi un moyen et un outil pour comprendre l’histoire de l’art. Il permet de catégoriser et regrouper des oeuvres de différents genres selon une époque, une esthétique et des idées.
Après avoir entendu différents exposés j’ai distingué deux grands types de mouvements ; le premier auquel les artistes adhèrent consciemment de leur vivant, créé et nommé par eux même. Parfois même ces artistes se regroupent et travaillent ensembles, comme ceux du mouvement Dada.
Les autres mouvements sont définis et nommés par l’histoire de l’art, après qu’ils aient eu lieu. Les artistes qui sont assimilés à ces mouvements n’en avaient donc pas conscience lors de la réalisation de leurs oeuvres, et ne travaillaient pas avec la volonté de respecter une esthétique, des idées ou d’appartenir à une mouvance globale.
A partir de ce constat, nous pouvons relever des limites quant à la notion de mouvement. En effet, lorsque l’on catégorise de manière très précise un mouvement, il perd de son intérêt et de son efficacité en tant qu’outil. Certains artistes sont donc confrontés à la difficulté à s’inscrire dans un mouvement, ou peuvent voir leur travail être réduit à un unique mouvement non représentatif de toutes leurs idées et conceptions de l’art. Ces difficultés sont dues aux limites floues entre les mouvements. De plus, beaucoup se fient aux dates conventionnelles qui ne sont pourtant que des indicateurs. Il me semble donc essentiel de ne pas vouloir tout séparer, catégoriser et définir de manière trop précise. Ce phénomène s’observe dans tous les domaines artistiques, notamment en musique avec la multitude de genres et sous genres musicaux. Cela peut avoir pour effet de restreindre la portée d’une oeuvre en la catégorisant trop spécifiquement autour d’une seule particularité.
Nous allons maintenant aborder le mouvement du Bad Painting, littéralement « mauvaise peinture » (on ressent d’ailleurs dès le nom une forme de provocation). Ce mouvement est classé dans le néo-expressionisme (où figuration libre) qui regroupe en Allemagne les Nouveaux fauves, les Trans-avant-gardiste en Italie et enfin les Bad Painters aux Etats Unis.
Le Bad Painting est donc né à New York et son appellation est apparue pour la première fois en 1978 pour annoncer une exposition du peintre Neil Jenney.
Le Bad Painting se caractérise par une peinture volontairement et revendiquée comme sale, négligée, bâclée et grossière. C’est une réaction à l’art intellectuel des années
1970, tel que l’art conceptuel et le minimalisme. On peut donc constater une remise en cause et une critique du beau tel qu’il est définit à l’époque, une opposition au politique correct et par extension une revendication de la liberté.
Peintures figuratives, imaginaires ou narratives, elles sont toujours très expressives et libres de tout esthétisme et concept existant. Plastiquement les oeuvres de Bad Painting sont caractérisées par une abondance de diverses couleurs, avec parfois du texte mêlé à l’image. Ce mélange de liberté et d’expression vive donne un caractère spontané et direct aux peintures ; les artistes peignent rapidement et impulsivement.
Dans son exécution, on remarque donc que le Bad Painting s’inspire des arts de la rue, comme les graffitis, les tags avec par exemple l’utilisation des pochoirs. Le message que transmettent les artistes de Bad Painting est inspiré des nouvelles cultures et idéologies marginales punk, rock, afro américaines et hispano américaines qui, à cette époque, s’ouvre à la société à travers l’art de la rue. C’est donc un mouvement proche de la société dans laquelle il s’inscrit. De ce fait, on peut lui trouver de nombreux points communs avec le Pop Art, la différence étant que le Bad Painting s’arrête à une critique de l’art alors que le Pop art questionne sur la société en général.
Parmi les artistes du Bad Painting on retrouve Jean Michel Basquiat avec des peintures comme « Fallen Angel », Keith Harring est également considéré comme un Bad Painter malgré le fait qu’il fasse aussi partie intégrante du pop art. Citons aussi Neil Jenney avec « Girl and Vase », Joan Brown avec par exemple « Woman Wearing Mask », Julian Schnabel avec « Project Drawing », David Salle avec « Drink » ou Eric Filsh avec « The Power of rock ».
En étant confrontée pour la première fois à du Bad Painting j’ai fait un lien avec l’art brut, car l’esthétique générale est extrêmement similaire. Cependant, grâce à mes recherches, j’ai pu relever deux grandes différences entre ces deux mouvements. Tout d’abord, le Bad Painting délivre un message, tandis que l’art brut est réalisé de manière naïve. La deuxième différence porte sur la question de l’intégration au marché de l’art. En effet, si les oeuvres de Jean Michel Basquiat sont aujourd’hui estimées à plusieurs millions de dollars, ce n’est pas le cas des oeuvres d’art brut qui ne sont pas mises en vente.
Ainsi, je pense que la démarche des artistes est une dimension principale du Bad Painting, car c’est principalement cet aspect qui permet de le différencier des mouvements qui lui sont similaires. De par sa démarche, le Bad Painting se détache d’une vision de l’art. Le Bad Painting s’ancre donc dans un schéma répétitif des mouvements artistiques ; En effet, si l’on étudie les mouvements artistiques de manière chronologique, on remarque
que chaque mouvement novateur se fonde sur une certaine opposition aux mouvements précédents, alimentant ainsi la remise en question constante de la finalité de l’art telle qu’elle est établie à une époque donnée. A mes yeux, le renouvellement est donc une autre grande caractéristique des mouvements artistiques. C’est pourquoi je pense que ces oppositions entre les mouvements permettent de les caractériser. C’est en confrontant les mouvements, les idées et méthodes qu’ils représentent qu’on parvient à les définir individuellement. Autrement dit, un mouvement ne peut exister seul, mais prend du sens en coexistant avec les autres mouvements.
Art corporel par Sarah --------------------------------
Pour moi, un mouvement est un nom qu’on donne pour des artistes qui ont un protocole de travail similaire, souvent après le début réel du mouvement ou bien plus tard.
Je ne pensais pas que mon mouvement serait cela. On peut penser que seul le médium du corps suffit pour parler d’art corporel mais pour moi Klimt ou Man Ray (et bien d’autre) n’utilisent pas le même protocole que Marina Abramovic ou bien Gina Pane. Alors pour définir l’art corporel j’emploierai les mots clés : sang, chair, sueurs, excréments…
En 1950, happening et performances, le corps commence à devenir un médium réel et un objet de rébellion
Pierre Molinier, précurseur du mouvement (photo et montage « érotique » de son corps portant des vêtements féminins)
Terme apparaît en 1971 (voit que le mouvement déjà bien entamé) par François Pluchart en lien avec le travail de Michel Journiac
(Messe pour un corps, boudin)
1980 : question sexe et du désir
2000 : le genre
C’est un art expérimental dont le but varie selon les artistes : dépasser ses peurs, ses limites, mesurer son angoisse, créer un lien fort avec le public, déterminer le poids des rituels sociaux ou les codes de la famille et de la religion et exprimer la cruauté, la guerre…
Ce sont des œuvres fortes et selon moi, certaines semblent même difficiles à surmonter. Ce qui me posait beaucoup la question du but. Quelles idées l'artiste voulait exprimer à travers ce travail.
Je trouve ça moins accessible, car relation violente au corps et on ne cherche pas spécialement à comprendre le sens des ces œuvres.
On peut le mettre en lien avec d'autre artiste de l’actionnisme viennois : Otto Muelh… et se rendre compte que la question du corps est fondamentale à cette époque. Ce mouvement existe toujours et continu à être réalisé par des artistes.
La figuration libre par Chloé --------------------------------
Pour introduire, un mouvement artistique est un mouvement de personne allant dans un même sens. Ce mouvement peut s’inspirer de mouvement déjà existant et apporte une nouvelle vision de l’art. Comme un courant d’eau, il peut commencer avec très peu d’artistes et peut s’élargir et prendre plus d’ampleur en ralliant un public qui adhère à cette vision de l’art.
Le mouvement de la Figuration Libre est né pour aller à « contre-courant » d’un autre mouvement artistique des années 1960 à 1970, l’art minimal ou l’art conceptuel. La  volonté de contester les normes du jugement esthétique que le minimalisme avait imposé, en utilisant l’humour, apparait. Dans plusieurs pays, de jeunes artistes proposent une peinture figurative et colorée.  On les appelle les Nouveaux Fauves en Allemagne, Trans Avant-Garde en Italie et Bad Painting aux États-Unis.  Il apparait en France au début des années 80.   Quatre artistes représentent ce mouvement : Robert Combas, Hervé Di Rosa, Rémi Blanchard et François Boisrond. 
Combas et Di Rosa sont exposés pour la première fois en 1981 par Ben Vautier à Nice lors de l’exposition « 2 sétois à Nice ». C’est d’ailleurs Ben qui baptisera la figuration libre et la définira : « 30% provocation anti-culture, 30% Figuration Libre, 30% art brut, 10% folie. Le tout donne quelque chose de nouveau. »
Cette nouvelle peinture s’inspire de toutes parts et prends donc la liberté de faire figurer dans une même œuvre toute forme d’art sans distinction, sans hiérarchie. Le dadaïsme, l’art brut, l’art naïf, le rock, Picasso, l’expressionnisme, l’impressionnisme, la B.D  peuvent se côtoyer dans une seule peinture en toute égalité.    
C’est une peinture faite de libertés, qui parle de la société, de la violence, de la sexualité, de la souffrance, du bonheur. Elle s’inspire du rock, des livres d’enfance, des jeux vidéos, de la publicité, du cinéma, de la culture populaire ce qui l’a rend très accessible. Les artistes revendiquent  tous l’efficacité émotionnelle de la peinture et la subjectivité de l’esthétisme.
Les peintures sont explosives, pleine de mouvement, colorées, sonore, Robert Combas dit lui-même : « Ma peinture, c'est du rock ! ».  Les techniques employées sont paradoxalement moins variées, la peinture et le dessin dominent. Seul Hervé Di Rosa a en plus de la peinture développé la sculpture dans son œuvre. Mais les supports sont très diversifiés. Robert Combas qui était issu d’un lieu modeste n’avait pas beaucoup de moyen pour s’acheter du matériel de peinture. Il utilisait donc toute sorte de supports comme le carton, les tables, les portes, les rideaux, les draps. 
Je terminerai avec une citation de Robert Combas qui définit son art comme ceci :
«  La Figuration Libre, c’est faire ce qu’on veut le plus possible, le plus personnellement, le plus librement.
La Figuration Libre, c’est s’amuser, c’est être décontracté, en anglais on appelle ça « avoir le fun », un terme de la musique pop.
La Figuration Libre ce n’est pas « moi je dessine bien », « moi je sais faire ça mieux que les autres ».
La Figuration Libre c’est se servir de toutes les recettes sans complexe pour améliorer son travail quand il est incorrect.
La Figuration Libre c’est mettre de la couleur sur son dessin mal fait, c’est cacher avec du noir les imperfections d’une peinture et de la sorte faire jaillir les couleurs en entourant toutes les formes.
La Figuration Libre c’est quand je fais une bande dessinée avec un héros rigolo et que le lendemain matin je laisse tout tomber pour faire une grande toile sur la bataille de Waterloo. » Robert  COMBAS
Fluxus par Loana --------------------------------
C'est dans les années 1960 que Fluxus apparaît.
Fluxus qui veut dire « flux » ou « courant » est un mot qui est apparu pour la première fois dans la galerie de Georges Maciunas, un artiste important dans ce courant artistique.
Les influences de Fluxus viennent du dadaïsme notamment avec Marcel Duchamp et de la musique contemporaine avec John Cage.
Quel est le concept/but de Fluxus? 
Benjamin Vautier appelé Ben, un artiste « fluxusien », l'explique en une phrase : « C'est  l'importance de la non importance »
En effet, Fluxus est fait pour divertir un public sans qu'il y ai besoin de connaissances particulières (culture, etc...), et en plus il y a de l'humour. C'est le refus d'un art ennuyeux. Plus qu'un mouvement, c'est une attitude, un état d'esprit qui revendique le non art et donc où tout est art. L'idée c'est d'abolir toute frontière entre l'art et la vie et donc de réduire l'art aux choses simples et quotidiennes. Ainsi, cela permet un art accessible où chacun peut devenir artiste. C'est aussi un moyen d'unir l'art et le public : finies sont les « galeries d'art » exposant des « œuvres d'art » que le public regarde en se sentant, en étant loin et en n’intervenant pas.
Fluxus c'est un mouvement ouvert où tout est possible.
Comment les artistes montrent leur art si il n'y a pas d'oeuvres?
Les fondateurs commencent par lancer des événements spontanés. Le premier concert Fluxus, le « Fluxus International Festspiele Neuester Musik » a lieu en 1962 en Allemagne. Ces concerts ce sont des performances et de la musique : les performances sont des scènes banales et la musique des sons usuels.
Par exemple, John Cage a fait un concert où il s'est contenté d'ouvrir les portes de la salle sur la rue.
Il existe des partitions Fluxus qui sont des sortes de performances écrites. Voici quelques exemples par divers artistes :
  • ROBIN PAGE : Guitare Solo : Arriver sur scène avec une guitare, la jeter à ses pieds et lui faire faire le tour du paté de maison. (Londres, 1962)
  • BEN : Ne pensez plus : On demandera au public par panneau ou annonce d'essayer de ne plus penser (1963, été).
  • GEORGES MACIUNAS : Quatuor à cordes : Une tige de métal (qui a été traité à la colophane) est frottée contre le Fa produisant un son aigu.
Et il y a bien d'autres artistes comme LA MONTE YOUNG, YOKO ONO, JOSEPH BEUYS, etc...
Comme le principe de Fluxus est que tout est art, Fluxus ce ne sont sont pas que des concerts c'est tout : cela peut être des revues, de la vidéo, du collage etc...
Fluxus à première vue
Quand on ne connaît pas ce courant, on se demande où est l'art « habituel » car ce ne sont pas des œuvres d'art, des tableaux. En bref, c'est une nouvelle façon intéressante de voir l'art car tout les codes qui nous permettent d'identifier l'art sont abolis.
Et au final, qu'est-ce que l'art ?
Pour + d'infos : Ben a créé la « Fondation du doute ». Il la désigne comme ceci : « ce n'est ni un musée, ni un centre d'art mais un lieu original où règne l'esprit Fluxus ».
Site : http://www.fondationdudoute.fr/
Le Pop’art par Léo --------------------------------
Qu'est ce qu'un mouvement  ? (avis personnel)  :
Pour  moi un mouvement artistique, c'est un groupement d'artistes qui partagent les mêmes idéaux, valeurs et sensibilités artistiques qui les ont inspirés. Ce qui pour moi caractérise un mouvement c'est son époque. On peut y rajouter avec cette dernière les cultures, les fonctionnements de la société à ce moment, les événements marquants etc. Les mouvements artistique sont en quelques sortes l’imprégnation d'une «  époque  ».

Introduction  : Le Pop art, dit Popular Art est un des mouvements principaux du 20ème siècle. Ce dernier a marqué l'histoire de l'Art avec ses premières œuvres au début des années 50. Plusieurs artistes de plusieurs pays furent très connus grâce à ce mouvement. Les œuvres Pop art peuvent prendre n'importe quelles formes  : peinture, photo, sérigraphie, sculpture, récupération, accumulation d'objets...
Le Pop art se base majoritairement sur la culture populaire (d’où son nom), mais aussi sur la dérision et la provocation par rapport à différentes thématiques.

Le commencement du POP ART et les artistes...  :
Angleterre
Les précurseurs du Pop art sont les artistes britanniques  : Eduardo Paolozzi, Richard Hamilton, John McHale, Toni del Renzio, William Turnbull, Lawrence Alloway, Nigel Henderson et bien d'autres encore qui formèrent l'INDEPEDENT GROUP en 1952 à Londres. Ils étaient déterminés à apporter à l'Art de nouvelles idées et une nouvelle culture, nourrie des médias de masse et de la société de consommation.

États Unis
Avec l’extension du Pop art Anglais, le Pop art américain fit ses premiers pas en  1958 a New York. Les premiers artistes pop américain  sont Claes Oldenburg, Jim Dine, Roy Lichtenstein, Andy Warhol, James Rosenquist, George Segal, Tom Wesselman. Nous allons nous intéresser particulièrement à Andy Warhol. 


Pendant ce temps en France...
Dès le début des années 1960,  le Pop art est présent en France, mais il n'est pas appelé Pop art, mais Nouveau–Réalisme, toujours dans le but de créer des symboles puissants de la consommation, dans le même but que le Pop art. Les artistes français qui ont été les plus influents sont  : Arman, César, Jean Tinguely, Niki de St Phalle et même Yves Klein.

Qu'est ce que le POP ART  ?
Pour éclairer la question selon une phrase représentative qui est  :
«  Le concept du Pop art est représenté par les artistes dans l'attitude donnée à l’œuvre plutôt que par l’œuvre elle-même  »
Pour simplifier, le message et l'intention de l'artiste à faire passer par son œuvre  est plus important que l’œuvre en elle-même. C'est pour cela que certaines œuvres pop sont vivement critiquées.
- Le Pop art est en partie un art engagé -
- Le POP ART, une affaire d'opposition avec l'art en lui-même.
Le Pop art vise à briser les codes de l'Art qu'il soit académique, issue de la haute société (bourgeoisie) et aussi à délaisser les notions habituelles des Beaux-Arts.
Dans la continuité, le Pop art va à l'encontre de l'Expressionnisme abstrait qui était encore présent dans les années 50.
L'art populaire confrontait les idéaux de l’Expressionnisme abstrait et de l'art académique. Pour exemple, Andy Warhol a reprit le concept de Jackson Pollock, le «  dripping  ». Ce dernier a projeté de l'urine sur une toile qui était peinte avec de la peinture métallique. Résultat  : l'urine a oxydé la peinture métallique et le rendu est comparable au «  all overs  » de Jackson Pollock. Les «  Piss paintings  », comme le disait Andy Warhol, étaient une provocation envers Pollock et une opposition  à certains idéaux.
- Le Pop art critique l’œuvre d'art -
- Les critiques et combats du POP ART.
Certains pop-artistes français comme Arman, César ou Andy Wharol vont jouer avec la notion d'objet ou d’icône (humaine) dans la société de consommation. Ils vont par exemple prendre un objet et l'isoler de toute chose extérieure pour ensuite le mettre en valeur et le dupliquer. C'est le cas du diptyque de Marilyn Monroe, Andy Warhol montre la perte d'identité de Marilyn par la duplication (à l'aide de la sérigraphie) . Marilyn n'est plus vraiment une personne et entité vivante mais reconnue comme une icône avant tout.
Les artistes pop empruntent les procédés de la société de consommation pour ensuite renvoyer leurs créations avec un message contraire...
Le Pop art ne critique pas seulement l'Art et la société de consommation mais aussi la politique et les guerres. Pour exemple, l'oeuvre «  Electric chair  » d'Andy Warhol montre l'opposition de l'artiste à la peine de mort. Les œuvres telle que «  Whaam  !  » de Roy Lichtenstein traduisaient son profond dégoût pour la guerre et dénonçait la violence américaine sans limite pendant la guerre du Vietnam.

Et aujourd'hui...  ?
Même si nous n'avons pas assez de recul dans le temps, le Pop art est probablement le dernier mouvement existant que l'on peut encore observer à notre échelle.
Sachant que la société de consommation est de plus en plus croissante, le Pop art  demeure d'actualité et s'avère être une source d'inspiration pour les artistes d'aujourd'hui.

AVIS PERSONNEL SUR LE POP ART ET SES RICHESSES
Je considère le Pop art comme le courant inverse de l'Art tel qu'il existait depuis longtemps, même s'il est classé comme mouvement artistique. C'est un moment charnière dans l'histoire de l'Art.
Les valeurs du Pop art tel que le fait de pouvoir dénoncer et faire passer un message par l'intermédiaire d'une œuvre est une richesse intéressante à exploiter dans ce mouvement.
Le Pop art d’aujourd’hui pourrait s'apparenter au Street Art, et plus particulièrement à l'artiste Banksy qui crée des fresques engagées sur les murs de grandes villes ou encore à Shepard Fairey, un autre célèbre Street-artist américain.
Le muralisme par Charles --------------------------------
Qu'est ce qu'un mouvement artistique pour moi ?  
Un mouvement artistique c'est un ensemble de personnes, d’œuvres qui possèdent de multiples points communs. Par exemple les artistes peuvent utiliser le même protocole lors la réalisation de leur œuvre, ce qui peut agir directement sur l'esthétisme. Ils peuvent travailler sur des thèmes identiques ou proches. On reconnaît principalement un mouvement grâce à son esthétique et son style pour la peinture mais un mouvement se différencie également des autres grâce à la manière de faire, aux matériaux utilisés...                                                   

Le Muralisme existe depuis la création de l'homme, à la préhistoire, les Hommes préhistorique étaient des muralistes. Les dessins qu'il réalisaient dans leur grotte témoignait une histoire, leur histoire il représentait leur quotidien dont principalement la chasse. Les égyptiens également sur les murs de leurs édifices et sur les tombaux racontaient leur quotidien, leur culture et leur religion avec leurs dieux, les rites...
Nous avons également retrouvé quelques œuvres murales dans des grottes indiennes, d'autres qui datait de la Grèce antique ou de l'époque romaine. Nous allons maintenant parler des origines ''officielles'' du muralisme et voir comment est il devenu un mouvement artistique.

Le muralisme est un mouvement artistique essentiellement mexicain issue de la révolution mexicaine de 1910 et se réfère à la tradition de la peinture murale précolombienne. Le moteur de cette révolution était la lutte des classes sociales prolétaires,la lutte des paysans pour la terre. Dirigée au nord par Francisco Madero et Pancho Villa et au sud par Emiliano Zapata cette révolution a renversée la dictature de Porfirio Diaz.
Ce mouvement est caractérisé par des peintures murales monumentales que l'on trouve dans l'espace public. Elles sont commandée par le  nouveau gouvernement mexicain pour soutenir les valeurs de leur révolution et affirmer l'identité mexicaine. Ce dernier veut que son peuple est une connaissance plus large de l'histoire révolutionnaire de son pays et de son passé pré-colombien. Ces œuvres s'adressent directement au peuple grâce à des représentations figuratives, expressionnistes et baroque (quelquefois décrient comme étant naïves).

Je vais vous présenter les trois principaux artistes de ce mouvement : Diego Rivera (1886-1957), José Clemente Orozco (1883-1949) et David Alfaro Siqueiros (1896-1974).
Diego Rivera peint principalement des paysages et le travail du peuple. Il met en scène la vie quotidienne des personnes sur ses fresques. Les œuvres de Siqueiros sont d'inspiration populaire et sont plus tournées vers le futurisme. Nous finissons avec Orozco, cet artiste aime le peuple mexicain mais il le trouve trop naïf et trompé. Il critique l'instrumentalisation des idéologies et des religions qui se transforment en armes d’oppressions. Il retranscrit des émotions sur ses fresques et met principalement en scène la vie tragique des personnes. Les œuvres de ces trois artistes provoquent toutes des émotions dans chacun de nous et les histoires racontées par leurs œuvres relève l'Homme.

Ces trois mexicains ont apporté leur art aux états unis dans les années 30 à l'époque du New Deal en réalisant des œuvres un peu partout, par exemple Diego Rivera a réalisé une fresque sur les murs du detroit institute of arts en 1932 à Detroit, ainsi qu'au Rockefeller center en 1933 à New York. Le gouvernement a donc eu l'idée par la suite de mettre en place le Fédéral Arts Project, un programme de commandes officielles d'importantes fresques murales pour soutenir les artistes victimes de la crise. Ce programme a donc permis aux artistes en plus de se sortir de la crise de s’initier aux fresques murales. Le programme s'est arrêté en 1943 et et cela a donc stoppé la réalisation de fresques dans les espaces publics. L'art Mural réapparaît dans les années 70 avec la fondation du National Murals Network  à San Francisco une organisation qui regroupe les artistes muralistes. Le muralisme a refait surface dans un contexte de contestations sociales, de luttes ethniques avec les Noirs Américains, les Chicanos... accompagnés des mouvements politiques radicaux. Les œuvres de cette période sont réalisées pour embellir la ville car elles sont souvent très colorées mais surtout pour que les gens reconnaissent ou découvrent la vie des habitants, leurs aspirations, leurs désirs, leurs rêves, leurs lutte à travers des représentation de la vie quotidienne ou d’événement culturels. Tous ces sujets seront exploités par des artistes d'ethnies différentes avec une autre culture, cela permettra donc une grande diversité dans tous les domaines.

Depuis les années 70 l'art mural a continué de prospérer au états unis  il s'est étendue dans d'autre villes américaines notamment à Philadelphie qui maintenant est nommée comme capitale du muralisme, plus de 3000 fresques ornent ses bâtiments.  Le muralisme s’étend maintenant partout dans le monde et par exemple a Paris se trouve une très grande fresque, la plus grande de la ville, nommée Rosa Park, le mur d’enceinte qui sépare la rue des voies ferrées fait 400 mètres de long. Ce projet a vu le jour juste après l’attentat à Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. Objectif : favoriser la culture dans les quartiers difficiles et dans les périphéries mornes de la capitale. Cinq artistes sont appelés à créer une œuvre s’inspirant de la vie de la militante des droits civiques.

1) KASHINK (Paris)
2) KATJASTROPH (Nantes)
3) BASTARDILLA (Bogota)
4) TATYANA FAZLALIZADEH (New York)
5) ZEPHA (Toulouse).
Arts and Crafts par Maéva --------------------------------
Qu’est ce que pour moi un mouvement : pas vraiment de définition précise, une influence sur une période plus ou moins déterminée, qui a été parfois influencée ou qui influencera les mouvements précédents et/ou suivants, en lien avec le contexte et les mouvements antérieurs, identifiables par des caractéristiques, regroupant des artistes.
Le terme Arts & Crafts se réfère à un vaste mouvement social et artistique qui a pris forme en Grande-Bretagne et en Europe au milieu du 19ème siècle, puis s’est propagé à l'Atlantique pour susciter l'acclamation sauvage aux États-Unis au tournant du 20ème siècle.
Le mouvement Arts & Crafts a commencé comme une révolte contre le mauvais goût. Mauvais goût matérialisé par l’inondation de produits ménagers inutiles, mal conçus, trop décorés, issus de la révolution industrielle. Beaucoup de choses, si peu de beauté et d'utilité.

* né dans les années 1860 à 1910, époque glorieuse de l'Angleterre victorienne (l'apogée de la révolution industrielle britannique ainsi que celle de l'Empire britannique. L'époque victorienne est précédée de l'époque géorgienne et suivie de l'époque édouardienne).
(Cette période a vu naitre la création de richesses significatives, mais au détriment d’un environnement dégradé: les usines à charbon crachaient leurs fumées noires dans le ciel de Londres et les grandes villes industrielles de cette île pluvieuse se trouvaient envahies par un «smog» presque permanent, créant de nouveaux problèmes de pollution. Du fait de cette concentration d’usines et de travailleurs, la tuberculose et l'insécurité se propagèrent.)
* Mouvement artistique réformateur* (Celui qui fait des réformes, qui exerce une influence déterminante, qui apporte de nouvelles règles, une nouvelle manière de penser dans un domaine)
* Peut être considéré comme l'équivalent anglais de l'Art nouveau français (survenu plus tard du à une révolution industrielle plus tardive en France et Belgique) considéré comme l'initiateur du modern style, concurrent anglo-saxon

En Europe, beaucoup de mouvements artistiques se sont inspirés de ces idées sur la relation entre les arts et les métiers, sur la simplicité et l'utilisation de matériaux naturels. Il a également inspiré des mouvements tels que l'Art Nouveau, de l'Art nouveau français et belge (Henry van de Velde et Victor Horta). * dans les domaines de l'architecture, des arts décoratifs, de la peinture et de la sculpture
* Il existe trois styles caractéristiques de cette période : - le style japonisant - le style Art and Craft - le style Liberty and Co.

Certains intellectuels sont préoccupés par ces changements, notamment:
John Ruskin, poète et écrivain, fasciné par les périodes médiévales et gothiques. Il parcourt l'Europe à la découverte des monuments anciens. Pour lui, l’idéal artistique nait de la rencontre des compétences et non de leur compétition. Notamment son essai sur La nature du gothique de son livre Les Pierres de Venise.
William Morris, fabricant de meubles et d'objets d'art, dessinateur, éditeur et imprimeur, créateur de caractère, mais aussi propriétaire d'entreprise. Fort partisan de la classe ouvrière, il contribue à populariser John Ruskin.
Dans le domaine des Arts Décoratifs, la première moitié du siècle est marquée par un désert: les meubles de mauvaise qualité sont fabriqués en série. Or, leur idée commune est simple: pour eux, le bonheur réside dans l'art, parce qu'un ouvrier peut s'épanouir et être fier de son travail, s'il participe à chaque étape de sa production et de sa production.

* William Morris (1834-1896) qui va mettre en application les idées de John Ruskin, critique et sociologue opposé au matérialisme de l’époque victorienne. Tous deux souhaitent exalter le renouveau des métiers d’art, refusent la distinction artiste-artisan. Se référant à la conception artistique du Moyen-âge, Morris va condamner la fabrication mécanisée, la production de masse et toute industrialisation et s’intéresser à toutes les formes des arts décoratifs (notamment le textile).
* En 1891, William Morris fonde la Kelmscoot Press, maison d’édition, imprimerie et fonderie typographique. Trouvant que l’essor de l’imprimerie favorise les impressions de mauvaise qualité, il va appliquer dans cette fonderie ses principes dans le domaine des arts graphiques. Avec des moyens souvent limités, il met en avant un travail soucieux de qualité et d’originalité, où est valorisé le travail manuel, les matériaux précieux, la création typographique. Morris va éditer plus d’une cinquantaine de titres dans divers formats, où sont privilégiés l’ornementation et la bordure issues de gravures sur bois, ainsi que des caractères
spécialement dessinés d’après des lettres imprimées du Moyen-âge et de la Renaissance. Il va ainsi créer des styles de polices différentes, entre autres, le Golden Type, tentant ainsi de ressusciter les caractères de Jenson, imprimeur et graveur humaniste français du XVe siècle, et le Troy Type, gothique arrondi assez massif. "N'ayez rien dans vos maisons que vous ne savez pas être utile ou croyez être belle", a déclaré Morris.

* Le mouvement fait écho aux préoccupations de ces artistes-artisans devant le progrès : inquiétude, besoin d'individualisation, recherches de véritables valeurs.
Ses principaux représentants : John Ruskin (1819-1900), poète et un écrivain, passionné par les époques médiévales et gothiques.
Pour lui, l'idéal artistique naît de la réunion des compétences et non de leur concurrence. William Morris (1834 -1896), fabricant de meubles et d'objets d'art, il les dessine, mais c'est avant tout un chef d'entreprise et un expert en tapis persan. Walter Crane (1845 -1915), illustrateur, puis fidèle promoteur des arts décoratifs, il a exercé son art dans de nombreux domaines: l'illustration, la peinture, la céramique, le papier peint, la tapisserie, etc. Charles Rennie Mackintosh (1868 -1928), architecte et designer britannique dont le style sobre et fonctionnel a exercé une forte influence sur l'architecture et le design d'intérieur

* Il était urgent, non seulement de réhabiliter le travail fait main, mais de sauvegarder et de réapprendre les techniques traditionnelles.
* Rapidement, ils sont les initiateurs de la fondation de nouvelles écoles, pour former les artisans, à la tapisserie, à la broderie, à l'impression à la planche, à l'émaillage, à la dinanderie, à la poterie, aux teintures naturelles, aux textiles tissés avec les métiers, à la marqueterie et à l'ébénisterie.
* Ils soulignent la simplicité, même en comptant, estimant qu'un beau mobilier suffit à lui-même.
* Une autre de leurs idées, était qu'on ne peut faire du bon travail, que si on vit et on travaille dans un environnement sain et agréable (Les communautés artisanales quittent ainsi la ville et se déplacent pour vivre, plus près de la nature, compatriotes dans les quartiers. Cette migration est facilitée par le développement des chemins de fer. Dans cette atmosphère, ouvriers, artisans intéressés par la culture, en participant aux concerts et aux pièces de théâtre. Ils trouvent la cuisine végétarienne. Les dames s'habillent en paysannes et abandonnent le rigide corset victorien.)
* Les végétaux et les animaux ont une place importante, symboles de la nature (plus ou moins stylisés). On retrouve une forte inspiration médiévale et mythique, époques pour lesquelles ces artistes vouent une véritable admiration.
* Les créations sont faites sur commande en une seule pièce ou en petites séries, et diffusées dans les catalogues de magasins de Londres.
Arts & Crafts a été le premier à rapprocher les Beaux-arts des Arts appliqués. Mais leur grande idée était que l'art devrait intervenir partout :
-plats, argenterie (martelage), reliure, tapis, luminaires, bijoux, vaisselle, textiles, papier peint, céramiques. (La qualité et la maitrise des matériaux sont primées).
-meubles (les meubles sont plus féminins et délicats, le confort est un facteur important dans la conception des fauteuils, canapés et chaises de salle à manger à l’assise rembourrée. les meubles en bois massif sont généralement construits selon des normes de haute qualité et copiés par des fabricants bien connus comme Gillows de Lancaster),
-architecture (l'un des styles architecturaux les plus confus. C'est une approche intellectuelle de nombreux styles. Matériaux naturels tels que la pierre, la brique et le bois; Chambres spacieuses et éclairées qui favorisent l'interaction avec l'extérieur; Et l'arrangement de bon goût de quelques objets bien conçus, décoratifs et utiles Les exemples de l'architecture de l'église gothique et des styles de maisons vernaculaires anglais. Les Européens, eux aussi, regardaient leurs propres styles de construction régionaux. Cette préférence pour l'architecture artisanale explique en partie pourquoi le style Arts & Crafts est tellement varié.)


En Europe, le mouvement Arts & Crafts a progressé dans plusieurs sous-groupes distincts régionaux, en particulier le mouvement de sécession de l'Autriche, le Jugendstil allemand et l'Art Nouveau de France. Tous se sont éloignés de la production de masse et de l'artisanat artisanal pour les bâtiments et les objets.

Ce mouvement peut aussi être considéré comme le prélude au Modernisme, où ses formes pures, dépouillées des associations historiques, ont été appliquées de nouveau à la production industrielle. (Au Japon a surgi le mouvement Mingei, le style aussi en réponse à la croissance urbaine, préconisant le renouveau des traditions et la beauté dans les objets du quotidien.) Le mouvement a inspiré d’autres mouvements tels que le groupe hollandais De Stijl, le mouvement viennois Sécession puis celui Bauhaus.

Some artists and artisans * Grace Rihan Hanna * Charles Robert Ashbee * Edward Burne-Jones * Lindsay P. Butterfield * Walter Crane * Lewis F. Day * William De Morgan * John Henry Dearle * Les frères Henry et Charles Greene (United States) * Josef Hoffmann (Austria) * Elbert Green Hubbard * George W. Jack * Gertrude Jekyll * Serizawa Keisuke (Japan) * Archibald Knox * Bernard Leach * Charles Rennie Mackintosh (Écosse) * Margaret MacDonald Mackintosh (Écosse) * Frances MacDonald (Écosse) * James Herbert MacNair (Écosse) * Koloman Moser (Austria) * William Morris * Frederick William Pomeroy * William Robinson * Charles Rohlfs * Thomas James Cobden-Sanderson * Charles William Sherborne * Baillie Scott * Hamada Shoji (Japan) * Gustav Stickley (United States)
* C. F. A. Voysey * Henry van de Velde (Belgium) * Gabriel of Dievoet (Belgium) * Sir Emery Walker * Philip Webb * Frank Lloyd Wright (United States)

Préraphaélisme        / Armand
Impressionnisme        / Amélie
Réalisme            / Manon
Primitivisme            / Hector
Nabis                / Paco
Art nouveau            / Jocelyn
Japonisme            / Shamsa
Art déco            / Anièle
Cubisme            / Morgane
Dada                / Louise
Fauvisme            / Evan
Futurisme            / Danny
Bauhaus            / Juliette
Abstraction            / Yves
Muralisme            / Charles
Surréalisme            / Romane
Art nazi            / Emma
Réalisme socialiste    / Rebecca
Expressionnisme        / Mona
Expressionnisme abstrait    / Méline
Land-Art            / Angèle